Parlons un peu collage

Il me faut retourner en arrière et retrouver l'ensemble de mes productions de collages, commencées vers mars 2015, et qui correspondent à la reprise d'une activité artistique avec travail physique de la matière ( peinture, crayons, encres, papiers, colles , modelages ... ) pour moi.

Quelques dessins aux crayons sont réalisés, des encres et mes premiers collages.

Production très instinctive, provoquée par le support de façon fortuite et bientôt répétitive.

Inutilisé, le carton lisse, rigide de couleur grise, devient alors un véritable appel à créer.

Le collage, contrairement à mes autres productions me semble très instinctif, pas vraiment de finalité productive donc et surtout pas commerciale.

Il évoque des souvenirs très anciens remontant à des jeux de découpage pendant les vacances vers l'âge de 6 ans.

Le support d'abord, donc, puis l'envie de dessiner, sans ébauche ni retour possible, directement avec un médium qu'on ne peut effacer. Le trait doit être bien visible et ineffaçable.

Puis viennent les surfaces de couleur, vives de préférence et évoquant l'enfance, les gammes de roses, rouges et violets me conviennent.

Ces productions s'articulent alors entre le trait et la surface colorée, tel un puzzle narratif sur le thème de l'enfance et de la féminité.

Les personnages tracés doivent trouver leur place dans un environnement coloré et répétitif, ou des formes géométriques vont venir s'articuler entre elles et donner l'illusion d'un espace temps qui n'appartient qu'à

la scène.